Quelle est la différence entre érotisme, porn art, pornographie et soft porn ?


Avant propos …

Pas évident de mettre des frontières, des définitions précises à ces ‘concepts'… Car au fond, l'érotisme, la sexualité, le désir sont des préceptes différents pour chacun d'entre nous que nous soyons femme, homme, ou transsexuel… Tout cela fait référence à des icônes, des pensées, des cultures, des émotions qui sont propre à chacun. Des bases donc variables d'un sujet à un autre. Même si deux« sujets» sont issus d'une même famille, d'une même culture, d'une même morale, il y aura dans leurs désirs sexuels des divergences. Le fantasme sexuel humain n'est pas immuable, il est lié aux affects, donc forcément à l'inconscient. Scientifiquement parlant, nous sommes encore très loin de connaître avec certitude tous les mécanismes engendrés par ce labyrinthe impressionnant qu'est notre « moi intérieur ». Et si on en croit Freud, notre sexualité viendrait de choses intérieures refoulées, donc clairement les fantasmes sont des notions encore trop mal connues.

Je vais donc ici, tenter de donner ma propre définition à ces mots, avec ma propre sensibilité. Je conçois très bien la subjectivité des propos qui vont suivre, mais je n'ai pas la prétention de dire que c'est la seule et unique façon de voir, que mes propos sont vérités, car il n'y a pas de vérité en émotions. Simplement c'est mon ressenti. Je vais aussi tenter d'étayer mes propos avec des images de photographes. En espérant, peut être éclaircir certaines de mes idées, ainsi que les votres.


La nudité n'implique pas la sexualité :

Je pars du principe que la nudité n'implique pas la sexualité. Le corps nu, d'un homme, d'un enfant, d'une femme est un objet en soit « naturel », et non érotique apriori. Prenez par exemple un nourrisson, la vue de son corps nu, n'évoque aucun fantasme sexuel, tout comme le corps d'une maman vu par son fils ou sa fille. (A part, dans certains cas de pathologie …). Donc pour moi une image d'un corps nu, n'est pas une image dont le propos est sexuel. (par extension, pour moi, un pénis en érection n'est pas forcément un sujet pornographique, tout comme des tétons endurcis, ce sont des réactions naturelles qui peuvent subvenir sans exitation sexuelle préalable, ce sont des corps qui vivent tout simplement).

Deux émotions différentes dans ces deux images de nus, MAIS aucunement de rapport à une "sexualité".
Exemple Image d'ANDY METAL ©




autre Exemple Image de Pascal Renoux ©

Ici le corps est montré nu, mais ne montre clairement pas un "désir sexuel".


Quand a-t-on affaire à l'érotisme ?

C'est la mise en scène du corps qui va suggérer le plaisir, le désir. Un nu peut alors être rendu objet de désir.
D'ailleurs l'érotisme, est souvent plus fort quand le corps n'est pas nu, mais semi nu, car l'érotisme se base sur des suggestions, on suggère quelque chose, on évoque via des métaphores, et non du brut de décoffrage. Les publicités d'Aubade en sont des preuves flagrantes. On ne montre rien, mais par l'image de lingerie, et les mots choisis avec talent, on a tout un univers érotique qui s'ouvre à nous.

 Exemple Image de Pascal Renoux ©

même modéle, même corps donc, mais maintenant on fait référence à autre chose...


Sophie Dahl trés érotique (posture suggestive) photographiée par Steven Meisel
pour le nouveau visuel du parfum Opium Yves Saint Laurent..

 

Qu'est ce qui est érotique au fond ? Un déhanchement ? Un décolleté ? Une tenue particuliére? Un regard ? Une posture ? Un mot ? Un objet (pour les fétischistes, les objets ont un rôle érotisant majeur), du bondage, des rapports SM... Tout peut être érotique, dans le sens où chacun à son propre imaginaire, et l'érotisme se base justement sur des imaginations, puisque rien n'est forcément dévoilé.

Définitions de l'érotisme que l'on trouve sur le net :


« C'est faire le héros, c'est être un éros. C'est une sensation abstraite comme un signe esthétique, un ressenti sentimental, ça parle au sexe, ça à voir des fois avec le sens de la chasse. » Robert COMBAS

Article vu sur le site http://webmaster.erotissima.free.fr/l'erotisme/l'erotisme.htm
 « L'érotisme, tout le monde en parle, mais savons nous l'origine et la définition de ce mot ?
La définition du nom masculin érotisme est donné en 1861, ce qui concerne l'amour et la sexualité, caractère de ce qui est érotique, mais son origine prend sa source du grec erôtikos (1566), (en latin éroticus). L'érotisme est la recherche de la jouissance sexuelle, séparée de la fonction reproductrice. Depuis quelques années, on a jamais autant parlé du sexe, et cette parole omniprésente fonctionne comme une incitation permanente au plaisir. Il convient de souligner le rôle considérable des médias dans cette érotisation généralisée dans notre société de consommation. L'érotisme ne saurait se confondre avec l'exercice ordinaire de la sexualité, ni l'étreinte ni les organes génitaux ne sont en eux-mêmes érotiques. Le réalisme des corps et des gestes, loin de le favoriser nuit à l'érotisme. Par exemple, une femme nue n'est pas spontanément érotique. Il faut, pour qu'elle le devienne, une métamorphose esthétique qui transforme sa nudité en nu. Ainsi nudisme et naturisme, dans leur volonté de revenir à la nature, sont contraires à l'érotisme. Parallèlement, l'érotisme n'est pas la pornographie (qui étymologiquement signifie "écrit sur la prostitution" ou "représentation obscène"). Esthétique de la caresse et de la séduction, du plaisir indéfiniment raffiné, l'érotisme s'oppose à la brutalité triviale de la pornographie. L'érotisme n'est pas non plus pervers, (à moins de nommer perversion le désir de séparer la sexualité de sa finalité biologique). L'érotisme trouve son plaisir dans le plaisir de l'autre.»

Photo Marino Parisotto Vai



Article vu sur le site http://www.tasante.com/sous_rubrique/sexe/couple/Pages/eros_pornos.php
 « L'érotisme... Pas facile de se mettre d'accord sur la définition de l'érotisme. Est-il vraiment si différent de la pornographie ? C'est ce qu'on va essayer de voir… Le dictionnaire fait bien la différence. La pornographie ce sont des images (films, dessins, photos) à caractère obscène. L'érotisme, c'est ce qui a rapport à l'amour sensuel, aux plaisirs des sens. Le porno apparaît donc comme directement lié à l'image au contraire de l'érotisme. Mais tout ça n'est quand même pas très précis. Si on se limite à l'image, surtout les films, on peut quand même suggérer que le porno est un peu comme un outil qui accompagne la masturbation où l'important c'est surtout les zooms sur les sexes en action. Alors que l'érotisme ne montre rien en gros plan, il suggère, et surtout il peut avoir une dimension artistique qui est rarement de mise dans le porno. Pour visualiser l'écart entre le porno et l'érotisme, pense à la différence qu'il y a entre la scène super hot du film A l'ombre de la haine où Halle Berry et Billy Bob Thornton font l'amour sur le canapé et à une scène de pénétration de film X. »

Article vu sur le site http://www.arte-tv.com/fr/connaissance-decouverte/Strip-tease/809042,CmC=814786.html
 «  L'érotisme au fil du temps .
Selon sa définition actuelle, le strip-tease est l'art de se dévêtir de façon suggestive et érotique. « Strip » signifie « se déshabiller » ou « enlever », et « tease » peut se traduire par « agacer » ou « taquiner ». Littéralement, « strip-tease » signifie donc « déshabillage taquin ». Cette étymologie semble suggérer qu'à l'origine, le « strip-tease » était moins chargé d'érotisme qu'il ne l'est aujourd'hui. Parallèlement à ce glissement sémantique des 100 dernières années, la notion même d'érotisme et d'habillement érotique a également évolué au fil des siècles. Au Moyen Age, l'idée que l'on se fait de l'érotisme est très influencée par l'Église, qui condamne la sexualité. La femme surtout est présentée comme une dangereuse séductrice. L'Église établit même une codification n'autorisant la sexualité que dans le cadre du mariage, et seulement à des fins de reproduction. Même entre époux, le plaisir est tabou. Malgré cette attitude hostile au plaisir charnel, il existe dans les cours royales une certaine exaltation de la sensualité qui s'exprime notamment dans l'amour courtois. Toutefois, il n'y est pas directement question de sexualité, mais plutôt de l'art de faire la cour. Selon certaines sources, les établissements de bains médiévaux étaient l'occasion de rencontres érotiques où hommes et femmes se baignaient côtes à côte, nues ou légèrement vêtues. Mais d'autres sources attestent exactement le contraire, et parlent d'une séparation stricte des deux sexes dans les bains publics.
Dans la seconde moitié du 12e siècle, sensualité et érotisme font leur apparition dans la mode des dames de la Cour. Les vêtements féminins se font plus étroits autour du buste, laissant deviner les contours des seins. En dessous de la taille, la robe est très large et descend jusqu'aux pieds. Pour qu'elle soit bien ajustée, les femmes portent un corset. Aujourd'hui, le bustier est presque toujours directement associé à l'érotisme, mais au 16e siècle et dans la première moitié du 17e, il servait principalement à comprimer au maximum la poitrine des femmes. Vers 1640 seulement, la forme du bustier évolue pour mieux rehausser et donc accentuer la poitrine.
Au 17e siècle, le fessier idéal est rebondi et mou, de préférence blanc comme neige. Au 18e siècle, un accessoire incontournable des dames de la cour est l'éventail, qui leur confère une superbe à la fois sensuelle et mystérieuse. Souvent orné de moult fioritures, l'éventail a même son langage propre que l'on apprend dans les écoles de danse. Ainsi, une dame qui rougit peut dissimuler son émotion derrière son éventail. À cette époque, les chaussures à talons hauts sont aussi un accessoire érotique, à condition d'être portées par une femme au petit pied fin. Les chaussures s'ornent de nœuds et de rubans en soie, brocart, velours ou dentelle. Étant donné qu'elles sont normalement invisibles sous les longues jupes que portent les femmes, celles-ci ont une démarche étudiée qui donne à la robe à paniers un mouvement de balançoire, et découvre ainsi chaussures et bas à la vue de tous. Outre un fard très accentué, les dames de la cour arborent des mouches de taffetas en forme d'étoile, de cœur, de lune ou de fleur, qui figurent aussi parmi la panoplie des accessoires érotiques. Dans la seconde moitié du 19e siècle, le corset comprime toujours plus le corps féminin pour lui donner une silhouette de sablier : tour de poitrine généreux, taille mince et large tour de hanche parfois assorti d'un fessier rembourré. La mode met alors l'accent sur la poitrine et le fessier. Dans les années 1890, une taille très fine est de rigueur. Les cordons se resserrent chaque jour un peu plus, tant et si bien que certaines femmes parviennent à atteindre un tour de taille de 50 cm , et parfois même inférieur à 40 cm . Une vraie taille de guêpe...

Au début du 20e siècle, les attributs de l'idéal féminin sont une silhouette gracile, une peau douce d'une blancheur diaphane et des cheveux ondulés. Candeur et ingénuité prennent le pas sur la sensualité. Tandis qu'au début du 20e siècle, une simple cheville dénudée paraît extrêmement érotique, les jupes et les pantalons raccourcissent à vue d'œil dans les années 1920, et la jambe féminine s'érotise toujours plus. En même temps que les jambes des femmes se dénudent peu à peu jusqu'à hauteur du genou, on assiste à la montée en puissance des bas de soie puis de nylon, qui galbent le mollet et luisent de reflets soyeux. Pour tenir les bas, les femmes utilisent des porte-jarretelles. Dans les années 60, la tendance s'accentue encore avec l'irruption de la mini-jupe. Les femmes commencent alors à dénuder leurs cuisses. Si aujourd'hui la minijupe est souvent considérée comme un vêtement sexy, l'intention était toute autre dans les années 60 : les jeunes femmes voulaient surtout tourner le dos à la mode sage et guindée des années 50 et souligner leur aspect juvénile avec des jupes et des robes courtes. Personne ou presque ne se souciait de l'érotisme féminin. Avec l'apparition de la minijupe, bas et porte-jarretelles sont remplacés par des collants. Aujourd'hui, avec les décolletés profonds et les jupes courtes, c'est surtout la mode du ventre nu qui apparaît comme étant sexy. Des pantalons taille basse et des tee-shirts très courts laissent deviner une parcelle de peau, mais sans plus.
Texte: Nina Strupeit

 

La passerelle entre l'érotisme & la pornographie:
Le Soft Porn ou Porno Chic ?


Photo Lachapelle

Qu'est ce que le Porno Chic ?

Grosso modo pour avoir une image de porno chic il faut :
•  un univers luxueux (très souvent avons-nous affaire à des campagnes publicitaires de grande maque de cosmétiques, ou de haute couture.)
•  des imageries axèes sur des métaphores pornographiques.

Tout comme l'érotisme, le porno chic, ne dévoile rien de ‘brut' sexuellement. On ne verra jamais un sexe en gros plan, une pénétration, ou un acte sexuel basique. En revanche, les codes que le porno chic utilise sont directement liés à la pornographie. Comme si, on donnait un côté très esthétique à cette tendance trop "trash", trop "crade", qu'est la pornographie. La plupart du temps, ce sont des jeux sur les matières, attitudes, on trouve souvent des références comme du lait qui dégouline sur une bouche pulpeuse, ou une poitrine généreuse, qui rappelle l'éjaculation faciale, un sexe se transforme en bouteille de champagne qui explose... Ces images ont des propos très sexuels, mais, ne montrent pas de pornographie a proprement parler.

Les publicitaires aiment à jouer avec ce genre, car cela créé souvent des polémiques, et du coup, c'est très vendeur. Un des photographes les plus en vogue est Richardson. Voilà quelques images de son travail pour la campagne Sysley.

www.sisley.com / Terry Richardson

 

Articles sur le net :

Analyse très complète sur le porno chic :
http://www.comanalysis.ch/ComAnalysis/Publication25.htm
Sur Terry Richardson :
http://www.arte-tv.com/fr/art-musique/tracks/De_20A_20_C3_A0_20Z/785564.html


On peut donc considérer que le porno chic ou soft porn, est sur le même plan que l'érotisme, puisqu'il fait appel à des désirs sexuels. Ceci dit, la catégorie « érotique » en photographie, se marie en général plutôt avec de la sensualité (mais pas tout le temps non plus, …). Dans ces images de porno chic, il y a rarement cet aspect là.

Donc … Porno chic, sensuel ou pas ? Produit purement commercial? Pseudo soft, pseudo chic, bon genre? Simplement provoc? ... A chacun sa vision des choses ...


Alors qu'est ce que la pornographie & le porn art ?
Il faut reprendre la définition de la pornographie, pour comprendre ce qu'est le PORN ART. Littéralement c'est « écriture de la prostitution ». Dans les tous premiers films dits « porno » fait au début du siècle, il était question, de story board relatant la vie des maisons closes. Il s'agissait alors, de longs, moyens ou courts métrages mettant en scène des prostituées. Il n'y avait là, aucun signe d'amour, ni de passion amoureuse, ni de sentiments, c'était du sexe brut. Les acteurs, pour la plupart travaillent pour l'appât du gain, ils désirent faire fortune, avec l'industrie du sexe. Certains appellent ça, de la prostitution visuelle. Ces films sont le lieu de performances sexuelles, performances visuelles… Aujourd'hui, la pornographie la plus répandue est proche de cette façon de voir. La Pornographie commerciale n'a a priori aucune raison d'être esthétiquement artistique, elle doit simplement répondre à des critères esthétiques purement fonctionnels relatifs aux fantasmes de la ‘masse demandeuse d'une certaines normes d'images'. Bien que certains artistes comme Ovidie, essaient d'orienter la pornographie vers d'autres horizons… mais encore une fois, c'est chose bien difficile…

Le Porno-Art, dit Porn Art , a des origines bien différentes, il suffit de prendre en exemple Natacha Merritt qui a photographié son trip de road movie à travers les Etats-Unis, avec son amant photographe fétiche reconnu Eric Kroll et divers rencontres passionnelles qu'elle a pu faire pendant ce road movie. Le tout pour donner un livre « digital diaries » Edité aux éditions Taschen. Si je ne m'abuse le mot 'Porn Art' a été inventé par Dahmane , avec ces deux ouvrages dédiés à la pornographie, où il a photographié Chloë Des Lysses .

Le leitmotiv du « porn art » réside donc dans une réelle recherche d'esthétisme artistique, il n'y a alors plus une seule sorte de sexualité écrite d'une seule façon, avec une esthétique propre aux désirs du spectateurs, mais, plutôt une envie de montrer différentes sortes de sexualité avec ou sans sentiment, avec tout un panel de codes, de couleurs, de cadrages, de sensibilités différents. Je pourrais presque dire qu'il existe autant de sous catégories dans le porn art qu'il existe de sous catégories dans la réalisation de portraits photographiques. Il est vrai, que cette ‘culture' PORN est bien controversée, car elle fait référence souvent à des situations délicates culturellement parlant, des situations intimes, des situations taboues. Ceci dit, il est assez étonnant de voir la richesse de cette culture, il suffit de voir le travail de Trevor Watson, Richard Kern, Tony Ward, Natacha Merritt, Dave Naze, pour se rendre compte combien la recherche sur le sujet est opulente. Et pour finir, je rajouterais que Drunna de Sipieri , Ou Manara, pour ne citer qu'eux, sont aussi des acteurs de cette culture Porn Art … Comme quoi c'est bel et bien riche, et il existe du porn art pour tous les goûts !


Photo Bettina Rheims

Photo Tony Ward


Photo Natacha Merritt

Photo Trevor Watson

Photo Tony Ward

Photo Ronald PUTZKER

Photo Terry Richardson

EN CONCLUSION :

 

Je retiendrais seulement :
•  L'érotisme est l'art de suggérer, de mettre en « appétit » l'imaginaire sexuel, sans montrer forcément. Il peut être très sobre, et raffiné comme très trivial. (encore une fois, cela dépend des goûts, …)
•  Le soft porn, porno chic, est une version « luxueuse et chic » d'un érotisme très marqué par des métaphores sexuelles (bouteille= pénis, lait= sperme, ...)
•  Le porn art est une imagerie de la sexualité, toutes les pénétrations y figurent : cunnilingus, fellation, homosexualité, triolisme… Toutes les positions peuvent être abordées, avec aussi pour certains auteurs les diverses pratiques extrêmes. Les images ont une certaine esthétique qui peut être très variée selon l'auteur. Le but de ce genre est de donner une alternative à la pornographie commerciale, avec d'autres propos.
•  La pornographie commerciale correspond à une esthétique commandée par une charte établie sur des éléments voulus et demandé par un public acheteur d'objets masturbatoires. Elle est en général seulement basée sur la productivité, et le bénéfice, au détriment d'un film/ photographie de qualité. De plus, n'y figurera pas certaines pratiques extrêmes ou pas qui ne sont pas ‘vendeuses'.
•  La pornographie ‘amateur' est une pornographie réalisée dans un but d'exhibition, ou voyeurisme, et dans le cas des pratiques extrêmes, ces images / vidéos permettent aux amateurs du genre de partager leur passions. Son but est masturbatoire et clairement pas artistique.

La limite entre tous ces genres est difficile à cerner, et fine car un auteur travaillant sur une série clairement porn, peut dans la même série, photographier des images de « masturbation », et de ce fait, alors flirter avec l'érotisme plus que la pornographie pure. De même des images lesbiennes peuvent très bien être cataloguées dans érotisme, ou identiquement pour du porno chic…

A vous maintenant de vous faire votre propre opinion …

 

Photo Duc Liao